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15 janvier 2013 2 15 /01 /janvier /2013 19:15

rc

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:29

L’association Rencontres Citoyennes organise son assemblée générale,
Jeudi 17 janvier 2013 
à  20h30 à l’Espace culturel de RIGNAC.

 

A l’ordre du jour :

  • bilan des activités 2012
  • compte-rendu financier de l’exercice 2012
  • renouvellement d’un tiers des membres du CA
  • montant des cotisations 2013 des adhérents
  • présentation des projets d’activités pour 2013
  • vie du blog de l’association
  • questions diverses

Cette assemblée générale est ouverte à chaque adhérent ainsi qu’à toute personne susceptible de rejoindre l’association et motivée pour participer à ses activités.

A l’issue de cette assemblée générale, les participants partagerons la galette et le verre de l’amitié.

Le Président de RC

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 18:18

 

Sous la présidence de Christian VALAYER, le Conseil d'administration de Rencontres Citoyennes s'est réuni, lundi 17 décembre 2012.

Présents:   C Valayer, F Lombard, JR Tousart, A Pons, J  Desprat, A Greffeuille, G Pierini, MC Gannac, C Bouscayrol, M Pradel.


Excusés
: X Catala, N Chambert, G Rouquier, G Tarayre. 



BILAN DE L'ANNÉE:

A ce jour, l'asssociation compte 85 adhérents.

Succès des conférences:  moyenne de 92 présents aux soirées.

Pré-bilan financier: très sain, la cotisation pourra être maintenue à 10€ minimum par adhérent

Conférence déchets nucléaires : C Valayer fait le point sur le remboursement des frais et les articles de presse.

Conférence Eoliennes: grande satisfaction, échange de courrier avec M. Vasquez de Canopée.

Accompagnement scolaire: 8 intervenants à J Perrin, 5 au Lycée agricole.

Assemblée Générale fixée au jeudi 17 janvier; sont renouvelables au CA: C.Bouscayrol, X.Catala, MC.Gannac, A.Greffeuille.



Projets 1er trimestre 2013

Conférences sur l'Accueil familial (Mme Girbelle), les Moulins en Aveyron (JP Azema), les Compagnons du Devoir (Prévôt de Rodez).

De nombreuses pistes sont lancées pour d'autres thèmes, parfois ambitieux, nous en parlerons en temps voulu.

Visite de la Centrale nucléaire de Golfech, prévue pour le 24 mai, des précisions seront apportées à l'assemblée générale.

Relations presse: Rencontres Citoyennes est actuellement présente sur divers médias. Après le journal du Conseil Général de l'Aveyron, Centre Presse désire faire un article de fond sur notre association. C Valayer prendra rendez vous. 

Le secrétaire, JD

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16 décembre 2012 7 16 /12 /décembre /2012 13:57

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En ouvrant cette soirée , le Président Christian VALAYER rappelle que ce thème, « Eolien, vent de colère ou souffle citoyen » a été retenu par Rencontres Citoyennes, il y a près d'un an. Il remercie l'association CANOPEE qui a bien voulu se charger de la mise en place et de l'animation de ce débat.

Ce thème s'inscrit dans une logique évidente, après le réchauffement climatique, les gaz de schiste, l'eau, les rayonnements, les déchets nucléaires, tous, sujets relatifs à une réflexion sur l'évolution du monde dans lequel nous vivons. Ce n'est donc pas un thème de circonstance même si on ne peut pas passer sous silence les interrogations locales qui ont surgi depuis l'été.

Cette soirée comptera dans le répertoire des soirées débat organisées par Rencontres Citoyennes:

- par le nombre très important de participants (200) parfois venus de loin et qui témoigne de l'intérêt de ce sujet.

- par la qualité des trois intervenants sollicités par CANOPEE:

Mickaël SOULIE pour la présentation du problème énergétique et de l'apport possible de l'éolien

Jean MARTY du Collectif Levezou d'opposition aux éoliennes,

Jean Louis VIDAL porteur d'un projet citoyen de parc éolien à Cornus

- par le climat d'écoute, de respect qui a régné au cours du débat riche et animé, passionné parfois.

Mickaël SOULIE a présenté l'urgente nécessité de s'orienter vers un changement des comportements individuels et collectifs s'agissant de l'origine des ressources énergétiques et de leur utilisation. Chacun est sensibilisé sur ces vérités même si nous avons du mal à en accepter les conséquences, en matière d'économies d'énergie, d'épuisement et de renchérissement inéluctable des énergies de stock, en matière de recherche de progrès dans l'utilisation d'énergies renouvelables, dont l'éolien ne peut être qu'une petite part.

Jean MARTY, anciennement partisan de l'éolien, confronté à la mise en place de 74 éoliennes sur sa région, est devenu opposant virulent. Avec la passion des néo-convertis, il a mené une charge très vive contre l'éolien en Levézou, (et ailleurs), insistant sur les nuisances (bruit, environnement, etc) mais surtout sur les conséquences douloureuses au plan social.

Jean-Louis VIDAL lui, avec pédagogie, a décrit la mise en route d'un projet éolien a Cornus, modeste certes, mais qui est mis en place dans la solidarité et la coopération, et qui s'efforce de réduire d'éventuelles nuisances et de répartir équitablement les retombées économiques. Il apparaît vite que c'est un projet d'une nature différente de celui qui préoccupe une partie du public. Le projet porté à Cornus est un projet collectif, participatif et citoyen, dont la logique est totalement différente de la plupart des projets. Il existe même ( Commune de MONTDIDIER) des projets mis en place pour et au profit des collectivités.

Au cours du débat, un participant exposera une démarche parallèle, une expérience d'éolien individuel, idée très séduisante mais qui n'est pas favorisée par la politique de rachat de l'électricité produite.

Il est hors de propos de relater de façon exhaustive les nombreuses interventions (et parfois interruptions) qui ont alimenté le débat, conduit par Olivia COUDERT de CANOPEE.

Notons simplement certains arguments favorables: urgente nécessité de l'utilisation des énergies renouvelables en remplacement d'autres énergies hautement polluantes, gratuité de l'énergie du vent, retombées économiques importantes pour les collectivités et donc les populations.

De nombreux arguments ont été aussi exposés, parfois avec vivacité, hostiles à l'éolien: nuisances sonores et environnementales, doutes sérieux sur le rendement énergétique et économique, dévalorisation du patrimoine, accaparement des profits par des particuliers – propriétaires ( on ne peut pas le leur reprocher, ils ne sont pas les initiateurs) – mais surtout par de grands groupes financiers au détriment d'une population qui subira les nuisances et que l'on tient donc soigneusement à l'écart du débat.

Ainsi un élément très important est apparu au cours du débat et José VASQUEZ de CANOPEE l'a souligné: c'est en réalité un problème de forme autant que de fond. Les projets développés par des financiers, obéissant à la seule règle du profit, échappent la plupart du temps à une demande forte d'information, de débat, d'écoute, de concertation. Les décisions sont prises en dehors de toute démarche démocratique, avec des tentatives de corruption, d'achat des consciences.

Un consensus est finalement apparu: l'éolien, pourquoi pas, s'il est soumis à des conditions strictes dans la démarche démocratique d'information, de débat , de concertation, de mise en place respectueuse, dans le respect d'une démarche économique au juste service des populations, dans un contrôle sévère des possibles nuisances de tous ordres.

Cela a été bien résumé avec sagesse par un participant à la fin du débat:

«Opposants au projet local, nous ne sommes pas des idiots, nous avons conscience de la gravité du problème énergétique. Simplement nous ne voulons pas être les laissés pour compte, des victimes, qu'on tient à l'écart de toute information, qu'on ne consulte pas, dont on ne tient pas compte des arguments.

Et tout cela pour le seul profit de quelques uns qui avancent masqués. L 'éolien pourquoi pas, mais pas n'importe où, pas n'importe comment, pas contre les populations, pas pour des intérêts privés au détriment de l'intérêt public»

Les propos de cet intervenant ont été très applaudis, preuve d'une ouverture d'esprit qui a marqué cette soirée, d'une excellente tenue et qui a permis à chacun de construire sa propre conviction.

Le Secrétaire de Rencontres Citoyennes, JD

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 21:55

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Pendant des siècles, l’énergie éolienne a été utilisée pour fournir un travail mécanique. L’exemple le plus connu est le moulin à vent utilisé par le meunier pour transformer le blé en farine, on peut citer aussi les nombreux moulins à vent servant à assécher des polders en Hollande.

Par la suite, l’énergie éolienne a servi à produire de l’énergie électrique dans des lieux reculés, non-connectés à un réseau électrique.

Depuis, l’amélioration technologique a permis de construire des aérogénérateurs et le développement d’éoliennes.

Ces éoliennes servent aujourd’hui à produire du courant alternatif pour les réseaux électriques, au même titre qu’un réacteur nucléaire, un barrage hydro-électrique ou une centrale thermique au charbon.

Cependant, les puissances générées et les impacts sur l’environnement ne sont pas identiques.

Toutes ces informations seront développées lors de la conférence organisée par Rencontres Citoyennes, mardi 11 décembre 2012, à 20h30, à la salle des fêtes, Espace Jarlan à RIGNAC.

« Eoliennes, vent de colère ou souffle citoyen », tel est le thème retenu par l’association rignacoise pour une soirée d’information animée par CANOPEE, association castonétoise présente lors de diverses manifestations et activités liées à l’environnement.

Information, avec Mickaël SOULIE, membre de l’association CANOPEE, sur le contexte énergétique et mise en perspective du scénario Négawatt, mais également débat contradictoire entre Jean MARTY, du Collectif Agir pour le Levézou, opposant aux projets éoliens et Jean-Louis VIDAL, initiateur de projets éoliens dans le Sud Aveyron, constitueront la programme de cette conférence où le public pourra également prendre la parole et s’informer sur cette énergie.

Un grand rendez-vous en perspective, avec Rencontres Citoyennes et CANOPEE, mardi 11 décembre 2012 à 20h30, à RIGNAC.

Cliquez sur l'affiche pour l'aggrandir.

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 21:30

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Le sujet des déchets nucléaires est sensible: aussi , dès la présentation de cette soirée aux 70 participants, le Président Christian VALAYER et le conférencier, Mr Hubert SEGURET,  ont bien précisé le cadre de cette conférence: il s'agit non pas d'un débat pour ou contre le nucléaire, mais d'une information technique, objective de la problématique du traitement des déchets existants et à venir.

Mr SEGURET , Ingénieur retraité de l'Andra, était particulièrement compétent pour traiter ce sujet. L'ANDRA , crée en 1979, est un établissement public sous tutelle du Ministère  de l'Energie, chargé de l'exploitation des centres de stockage, de l'étude des solutions, de la réhabilitation des sites pollués, de la prise en charge des déchets, de leur valorisation, des actions d'information.

Le problème est très large et fait appel à de nombreux domaines scientifiques: physique nucléaire, médecine, biologie, botanique, géologie, métallurgie, etc, etc...

Après une introduction historique et le rappel des découvertes de personnages marquants comme Becquerel, Pierre et Marie Curie, M. SEGURET a d'abord abordé la notion de radioactivité, expliquant avec clarté l'origine, la nature des divers rayonnements, alpha, béta, gamma, avec les mesures correspondantes: le becquerel, le gray, le sievert (rayonnement par unité de temps, doses absorbées, effet produit).

Les sources de rayonnement sont variées: géologiques, cosmiques, humaines, médicales (important!) et bien sûr essentiellement industrielles et militaires. A titre anecdotiques, des objets qui étaient naguère d'usage très courant (réveils ou montres  lumineux, paratonnerres, pommades, vêtements),  font partie de ces  sources de rayonnement! Certains RN (radio nucléides) sont très actifs, d'autres très faibles et la période de radioactivité varie d'une fraction de seconde à des milliards d'années.

Toute activité dans ce domaine produit des déchets avec des risques et une nécessité de gestion spécifique. Les déchets radioactifs ne sauraient être à usage privé et ne peuvent être abandonnés sans contrôle.  En France il n'y a pas de seuil minimal de radioactivité, ce qui signifie que tout déchet, même à très faible risque, doit être pris en charge. Ces déchets sont classés d'une part en fonction de leur période -à vie courte, moins de 31 ans, à vie longue, plus de 31 ans), d'autre part en fonction de leur activité. On a ainsi 4 classes:

  • très faible de 0 à 100 becquerels
  • faible de 100 à 100000
  • moyenne de 100000 à 100000000
  • haute activité : au delà

Les premiers peuvent être stockés en surface (dans une région de l'Aube),  les faible et moyenne activité dans des silos, les derniers,  HAVL, (Haute Activité Vie Longue, les plus dangereux et les plus difficiles à traiter mais qui ne représentent que 0,2% du volume et  95% de l'activité), le seront en profondeur, probablement dans la Haute Marne. La gestion des déchets assurée par l'Andra est sous haut contrôle, officiel, administratif et scientifique: ASN, IRPSN, CNE.

Les déchets à faible activité (gravats etc) sont stockés sur une zone de 45 ha, dans des alvéoles avec une stricte surveillance environnementale. Les déchets de faible et moyenne activité  sont stockés à Soulaine sur une zone de 95 ha , susceptible d'être suffisante pour une durée de 60 ans. Une série impressionnante de contraintes préside à  cette prise en charge.

S'agissant des déchets HAVL, M. SEGURET nous a d'abord expliqué le schéma de fonctionnement d'une centrale nucléaire ,avec les différentes  techniques développées  au fil des années. Le problème des déchets produits par les centrales des différentes générations est complexe: s'agit il de déchets ou de ressources potentielles?  Il y a trois options de prise en charge: le stockage, le retraitement, la mise en attente. La loi Bataille de 91 met à l'étude ces trois possibilités de traitement: stockage, transmutation, entreposage. La loi de 2006 demande l'étude de faisabilité du stockage réversible, pour un retraitement futur.

Une longue procédure a été engagée, sur le site de Bure en Haute Marne,  dans une couche profonde d'argile. Après une longue expérimentation en laboratoire souterrain, un débat public en 2013 devrait aboutir entre 2014 et 2018 à l'autorisation de mise en service. Après 14 ans de recherches  on devrait ainsi démarrer ce stockage des déchets déjà produits (il y en a déjà 30% sur les 100 000 tonnes prévus au stockage). Le plan et les photos des installations souterraines prouvent d'ailleurs qu'une extension est envisagée et prévue et surtout que la réversibilité sera effectivement possible, dès que des avancées scientifiques permettront de transformer des déchets en ressources nouvelles.

Le traitement des déchets HAVL est un problème lourd et angoissant. M. SEGURET nous montre que l'ANDRA  met en oeuvre toutes les possibilités scientifiques et techniques pour  faire face le mieux possible à ce danger que personne ne nie. Les déchets existent, nous ne pouvons pas  l'abandonner aux générations futures. Et M. SEGURET conclut en rappelant cette phrase de Saint Exupéry et  qui résume bien la responsabilité exigeante que nous avons envers le futur:

«Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres,
mais nous l'empruntons à nos enfants.»
 

Après cet exposé très technique, mais présenté très clairement, avec des photographies, des cartes, des schémas, des illustrations, un vrai débat s'est engagé avec le public. Les questions ont été très variées mais recadrées dans le thème de ce soir. Il s'agissait du traitement des déchets et non du choix ou du refus du nucléaire:

- Quelle influence environnementale d'une centrale comme Golfech?

- Quelle énergie préalable pour la production de combustible nucléaire?

- Quelle concentration pour les déchets?

- Quel processus de décision pour le nucléaire? Et pour le choix des sites?

- Quelle prise en considération des contestations locales?

- Pourquoi  le choix des zones d'argile et pas de granit?

- etc etc

Mais ce débat repose sur un questionnement majeur:  existe -t- il une autre solution face à cette réalité?
Les déchets existent, peut-on ne pas les prendre en charge?
Quelle alternative?

En conclusion, nous avions pour cette conférence, tous les ingrédients d'une réussite: un thème très préoccupant, un intervenant particulièrement compétent et pédagogue, un public  nombreux, attentif et réactif. Bref, une soirée très positive à mettre au compte de Rencontres Citoyennes.

Le secrétaire JD

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2 novembre 2012 5 02 /11 /novembre /2012 15:40

 

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L’association Rencontres Citoyennes vous invite à assister à sa prochaine conférence qui aura lieu,
vendredi 16 novembre 2012 à 20h30, à l’Espace Culturel de RIGNAC.

Cette conférence traitera des déchets radioactifs et de leur gestion en France, et elle sera animée par Hubert SEGURET, Ingénieur à l’ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs).

Après des études d’Ingénieur au Conservatoire National des Arts et Métiers, Hubert SEGURET a intégré l’industrie nucléaire, FRAMATOME (AREVA) pendant 14 ans, avec la responsabilité de la qualité finale de la fabrication des principaux composants des réacteurs nucléaires.

Hubert SEGURET se tourne ensuite vers le nucléaire à l’ANDRA pendant 10 ans, avec la responsabilité de la qualité des Etudes du projet de " stockage en couches géologiques profondes " des déchets à haute activité et vie longue, puis la responsabilité des études et de réalisation de la prise en charge des déchets produits par les Centrales nucléaires françaises.

Les déchets radioactifs ? ?
Dans les discours évoquant le nucléaire, planent le danger et la menace que ces déchets font peser sur nos sociétés, objets mal définis, mais susceptibles de contaminer notre univers et devenir le vecteur de menaces d’autant plus redoutables qu’elles sont imprécises.

La gestion des déchets radioactifs, c’est le travail de recherches actuellement en cours dans le laboratoire sous-terrain de Bure en matière d’enfouissement des déchets à haute activité en couches géologiques profondes, avec le projet de stockage qui pourra être construit et exploité.

Faire entrer le nucléaire et les déchets radioactifs dans le champ de la connaissance générale, sortir de la seule communication " de crise " dans une communication de fond qui prenne le temps d’expliquer et de laisser réfléchir, tel est l’objet de cette conférence proposée par Hubert SEGURET et Rencontres Citoyennes.

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15 octobre 2012 1 15 /10 /octobre /2012 14:17

Encore une fois le thème de la soirée-débat organisée par Rencontres Citoyennes a captivé l’assemblée, ce vendredi 12 octobre, à l’Espace culturel de RIGNAC.

Michèle Ferrand, sociologue, directrice de recherche au CNRS et ayant des attaches familiales dans la région, a eu la gentillesse de nous faire part des données statistiques permettant de mieux comprendre l’évolution de la famille et la place de la femme dans cette évolution depuis un demi siècle.

La famille a tellement changé que l’on a même pu parler de " crise de la famille ", éclatée, déstructurée, délaissée. En fait la famille d’aujourd’hui va bien, simplement elle se présente d’une manière multiple, avec des vocables très diversifiés.

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Dans les années 60, l’image qu’on avait de la famille était très normée : le couple parental ayant décohabité de leurs propres familles d’origine, avec deux ou trois enfants, où le père pourvoyait aux besoins des siens, la mère s’occupant du ménage et des enfants.

Un demi siècle après, il est préférable de parler de " familles " au pluriel, famille monoparentale, famille recomposée et même très récemment famille homoparentale, venant s’adjoindre à la famille des années soixante, toujours présentée aujourd’hui comme "  famille normale ". Cette famille des années soixante était organisée autour de ce qu’on appelait alors la puissance paternelle : le père pourvoyeur économique était aussi celui qui avait autorité et pouvoir de décision : la femme mariée était considérée mineure, comme les enfants jusqu’à l’âge de 21.

Au cours des années soixante, et notamment le mouvement de Mai 68 et la poussée du mouvement féministe a fait émerger la nécessité du changement. Déjà quelques prémisses du changement s’étaient amorcées : loi de 1965 supprimant la minorité de la femme mariée, loi Neuwirth de 1967 autorisant la contraception, loi de 1972 donnant aux enfants naturels les mêmes droits qu’aux enfants légitimes qui destigmatisait les " filles-mère " d’antan. Ce changement a été également impulsé par le gouvernement de Giscard d’Estaing : majorité à 18 ans, et surtout, loi sur le divorce par consentement mutuel et libéralisation de l’avortement par la loi Veil. Ce rappel est important, car par la suite, les mesures améliorant ensuite notamment la vie des femmes ont toujours été prises sous des gouvernements de gauche (égalité dans le travail, loi contre le viol et le harcèlement sexuel, remboursement de l’IVG…)

La transformation de la famille s’est ensuite accélérée, notamment à travers l’amélioration de la position des femmes : généralisation de la mixité scolaire permettant aux jeunes filles de passer les mêmes diplômes que les garçons, qui se traduit ensuite par la généralisation du travail des femmes et surtout possibilité véritable de décider du nombre d’enfants et surtout possibilité de décider du moment de leur naissance. Ce qui se manifeste à la fois par la réduction de la famille à deux enfants et l’avancement en âge des mères à la première naissance : dans les années soixante, l’âge moyen des femmes à l’accouchement tournait autour de 23 ans, il est aujourd’hui de presque 30 ans.

L’influence de Mai 68 s’est traduite à travers le changement des relations interfamiliales, moins d’autorité, plus de communication entre les parents et les enfants, où étaient d’abord privilégiées l’affection et l’attention au devenir des enfants. Cette façon de penser la famille s’est étendue à l’ensemble des classes sociales, un enfant de la campagne bénéficie aujourd’hui de la même éducation et des mêmes occupations que l’enfant d’une grande ville. Seuls, les capacités financières des familles introduisent des différences.

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Ce qui est marquant, c’est que malgré la variabilité des formes que peut prendre la famille, elle demeure une valeur incontestée pour l’ensemble de la société : elle reste la référence identitaire la plus solide et apparaît comme le principal recours des individus. Mais elle se définit aujourd’hui moins autour du couple, qui apparaît plus fragile à travers les ruptures possible qu’autour des enfants, lien privilégié et indissoluble. Dans ces nouvelles configurations, la femme, qui dépend de moins en moins de son conjoint économiquement occupe souvent la place du parent principal même si la réaffirmation d’une nouvelle paternité, plus proche de l’enfant rééquilibre un peu les pouvoirs. Et malgré des avancées incontestables des droits féminins, il reste encore bien du chemin à accomplir pour parvenir à une réelle égalité entre les sexes.

Le chemin parcouru visible à travers les statistiques a un peu étonné les auditeurs, ayant une perception parfois différente de l’évolution. Ainsi, l’idée d’une famille en crise reste encore prégnante, alors même qu’elle caractérise une faible proportion, certes accentuée par la crise actuelle, de familles en grandes difficultés matérielles et économiques. De la même façon, certains se sont interrogés sur la pertinence des familles homoparentales et sur la capacité de parents du même sexe d’élever des enfants.

Une soirée qui a suscité questions et remarques pour un débat très constructif et une nouvelle réussite pour Rencontres Citoyennes.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 18:32
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Après le vif succès de la soirée sur la santé et les huiles essentielles,
Rencontres Citoyennes propose une nouvelle conférence,
vendredi 12 octobre 2012, à 20h30, à l’Espace Culturel de Rignac.

L’évolution de la famille et la place des femmes au tournant du XXIème siècle
sera le thème de cette conférence animée par Michèle FERRAND.

Directrice de recherches émérite au CNRS, Michèle FERRAND est sociologue au laboratoire Cultures et sociétés urbaines et associée à l’unité Démographique, genre et sociétés de l’INED. Depuis les années 70, elle travaille sur tous les aspects concernant la famille : l’articulation travail/famille, le rôle des parents dans la réussite des enfants, les décisions de procréation et la sexualité.

Auteur de nombreuses publications, Michèle FERRAND réactualise pour 2013, une nouvelle publication de son ouvrage " Féminin, masculin ", paru aux Editions de la Découverte en 2004.

Lors de cette conférence, Michèle FERRAND présentera les évolutions et la transformation, depuis les années 50, sur les rapports entre les hommes et les femmes, les parents et les enfants, la famille et la société.

Un rendez-vous à ne pas manquer que vous propose Rencontres Citoyennes pour une nouvelle soirée riche en informations et découvertes.



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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 19:50

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Tel est le thème de la conférence proposée par  Rencontres Citoyennesjeudi 27 septembre à 20h30 (Espace Culturel de RIGNAC).

Cette soirée sera animée par Brigitte COUFFIGNAL, Aromatologue installée à TOULOUSE qui dévellopera les bienfaits des huiles essentielles pour notre santé.

Se connaître soi-même c’est être à l’écoute de cet équilibre précieux qui nous maintient en santé.

L’huile aromatique " énergie-matière " est biodynamique. Elle doit " réveiller " l’état ou les zones endormies des 4 plans principaux qui font l’humain : le physique et le physiologique pour le fonctionnement du vivant, le psychologique et le comportement, le spirituel et la manifestation de l’énergie.

On parle alors d’Aromathérapie fréquentielle et de Vision quantique du vivant. En effet, La mécanique quantique démontre qu’au niveau de l’échelle atomique la rencontre de la matière et de la lumière crée des systèmes résonateurs.

L’objectif de la conférence est de découvrir les possibilités du monde de la Bioénergétique Aromatique et son efficacité basée sur les connaissances et les observations de la nature du vivant. L’approche de ces possibilités nécessite de reconnaître l’interdépendance entre le corps et l’esprit.

Car, l’huile essentielle principe Feu, agit comme une hormone végétale : elle génère un phénomène ondulatoire qui touche le métabolisme cellulaire. Douée d’intelligence, la cellule est capable de sélectionner l’information pour réveiller et coordonner les voies naturelles de régénération.

Sujet riche d’intérêt pour cette conférence de rentrée avec Rencontres Citoyennes, jeudi 27 septembre à 20h30.

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